L'histoire des migrants de l'Est vers la Belgique. Des gens qui ont fui menaces et répressions, d'autres qui veulent échapper à la guerre. Le regroupement familial et le projet matrimonial conduisent également au départ.
L'histoire de France, depuis le XIXe siècle, a été marquée et en partie façonnée par l'immigration. Il convient donc d'aborder la question migratoire sans l'isoler des contextes dans lesquels elle s'est déroulée, pour en parler autrement et la réhabiliter comme partie prenante de l'histoire politique légitime. L'auteur insiste sur les phénomènes d'opinion, de mémoire collective qui ont toujours accompagné la présence étrangère, afin de relativiser les débats politiques actuels et de montrer en quoi la vie politique, sociale, économique et culturelle française a été marquée par l'immigration de masse.
La Russie n'est pas un pays d'accueil traditionnel et pendant les 150 dernières années, elle a été un pays d'émigration. L'effondrement de l'Union soviétique, qui a été à l'origine de déplacements masifs de population et l'insertion de la Russie dans les processus de mondialisation ont remis sur le devant de la scène les questions relatives à l'immigration et à la politique d'immigration. Or, la migration a eu pour conséquence directe l'accroissement de la diversité ethnoculturelle et confessionnelle de la société russe, l'érosion ethnique des sociétés locales ayant donné lieu à des tensions entre la population locale et les migrants.; Cet article analyse l'opinion publique par rapport à la politique d'immigration et aux immigrés, les politiques migratoires et la politique de nationalité mises en place par les autorités fédérales, la politique de nationalité des sujets de la Fédération de Russie, l'aggravation de la xénophobie et de la discrimination vis-à-vis des minorités ethniques et, enfin, la lutte contre la xénophobie.
Selon diverses estimations, la migration définitive en provenance des Etats membres de la CEI et des pays baltes a concerné entre 8 et 10 millions de personnes entre 1990 et 2005. Une politique d'harmonisation du statut juridique de tous les étrangers, qu'ils proviennent de l'"étranger proche" ou de l'"étranger lointain", s'est substituée à l'approche progressive et régionale de gestion du déplacement simplifié des ressortissants des pays de la CEI.; L'auteur analyse ici la situation des travailleurs immigrés en Russie, les problèmes des anciens ressortissants soviétiques en matière de statut juridique et de citoyenneté, la situation des immigrés en situation irrégulière, avec la solution à envisager de leur régularisation.
Jusqu'au milieu des années 70 l'échange migratoire entre les Républiques soviétiques et la Russie était déficitaire pour cette dernière. La situation s'est ensuite inversée, et de pays d'émigration la Russie est devenue un pays d'immigration. L'analyse et la prévision des processus de reproduction de la population, même en envisageant dans le cadre d'hypothèses réalistes la dynamique de croissance naturelle la plus favorable qui soit, montrent que seul l'afflux de migrants est capable d'empêcher la baisse et le viellissement de la population russe : cet article étudie la projection de l'évolution de la balance démographique.
Entre 1990 et 2005, la Russie est devenue un pays à la fois d'émigration et d'immigration. Entre les recensements de 1989 et de 2002, quelque 11 millions de migrants sont arrivés en Russie, et environ deux fois moins l'ont quittée. L'auteur analyse les raisons de l'accroissement de la migration de travail dans ce pays, l'arrivée de travailleurs migrants et les réactions de la société d'accueil, la migration de travail irrégulière, le problème de la xénophobie et la montée des sentiments antimigrants, le dilemme de la politique migratoire russe et, enfin, la politique des pays de la CEI en matière de migration de travail.
Lorsque le rideau de fer s'ouvre, une vague de départs se produit vers l'Allemagne, Israël, les États-Unis et d'autres pays occidentaux. Durant un laps de temps très court, la Russie devient un pays de refuge ou de transit. Ces gens qui, en choisissant de s'exiler, ou de se déplacer, « votent avec leurs pieds », créent un espace russophone, de l'ex-URSS à l'Amérique du Nord en passant par l'Europe et le Moyen-Orient. (Présentation de l'éditeur)
Le Portugal, traditionnellement pays d'émigration, devient un pays d'accueil de migrants, d'abord de ses anciennes colonies, puis du monde entier, et notamment ces dernières années des pays d'Europe de l'Est. Cet article s'intéresse aux changements majeurs intervenus dans les politiques migratoires et aux enjeux d'intégration qu'ils posent.
La migration chinoise suscite en Russie une formidable émotion. Depuis le début des années 90, la crainte d'une colonisation chinoise des régions de l'Extrême-Orient russe a été maintes fois exprimée tant par les responsables politiques que par des chercheurs et des journalistes. Toutefois, si l'on se penche sur les résultats des recherches menées en s'appuyant sur des travaux de terrain, les craintes exprimées paraissent exagérées et le terme d'invasion guère approprié. Ainsi, l'immigration chinoise en Extrême-Orient n'est qu'un élément d'un ensemble : elle n'est pas la cause, mais la conséquence de la tourmente dans laquelle se trouve aujourd'hui cette région.
Etude de la situation de la Côte d'Azur et de Nice "salon d'hiver de la grande société" où s'opposent le label "Côte d'Azur" qui définit un espace ludique et le comté de Nice, produit et incarnation des héritages nobles légués par l'histoire locale forgeant l'identité niçoise
Le dossier aborde la problématique complexe du retour au pays des immigrés, pour certains virtuel, pour d'autres, réel et cause de bouleversements dans le pays d'origine ou bien encore nouvelle forme d'exil.
La dislocation de l'URSS a entraîné les déplacements de millions de personnes. Problèmes interethniques et économiques aidant, on assiste à un reflux de russophones vers la Russie.
Etude de l'émigration des Russes arrivés dans les années 20 en France, et de leurs descendants.
Au XXe siècle , les vagues migratoires ont été massives en France : Russes, Arméniens, républicains espagnols, Polonais et travailleurs immigrés d'origine coloniale. Des interrogations surgissent autour de deux définitions : celle de l'appartenance nationale et celle de la citoyenneté.
En partant du constat que la Finlande, ancien pays d'émigration, est devenue un pays d'immigration à partir des années 90, cet article analyse dans sa première partie la composition de la présence étrangère dans ce pays ainsi que sa répartition géographique, s'agissant essentiellement d'immigrés (notamment des Russes), de Finlandais qui rentrent au pays et qui possèdent une nationalité étrangère (les Ingriens), de réfugiés et de demandeurs d'asile. Dans la deuxième partie, l'auteur étudie les différentes politiques migratoires finlandaises, les institutions impliquées dans les questions migratoires, les mesures visant à promouvoir l'intégration, les questions relatives à la nationalité, les attitudes à l'égard des étrangers et la participation politique des étrangers.